11.09.2015 - Cash : surveillez vos poches !

 

Quand l’État se servira dans vos poches, il sera trop tard.

Par Bill Bonner.

 

 

Oui, septembre est arrivé. Comme prévu, la volatilité boursière augmente. La Guerre zombie s’intensifie. Les investisseurs prennent peur.

Les gens perdent confiance. Ils perdent probablement confiance dans les dirigeants d’entreprises, par exemple. Qui veut détenir les actions de sociétés gérées par des idiots qui achètent leurs propres actions à prix record juste avant une liquidation boursière ?

Ou peut-être se demandent-ils quelle part des 200 000 milliards de dollars de dettes mondiales peut être remboursée ?

À moins qu’ils ne commencent à réaliser à quel point les politiques de la Fed sont frauduleuses ?

Mais maintenant… attention ! Titubant sous les coups des deux dernières semaines, attendez-vous à une contre-attaque vigoureuse des zombies et de leurs alliés.

L’un ou l’autre gouverneur de la Fed — voire Janet Yellen elle-même — se présentera et nous dira de ne pas nous inquiéter d’un retour à « la normale ». Nous sommes bien trop avancés dans la bizarrerie pour revenir la normalité, désormais.

À coup sûr, les sherpas de Wall Street vont faire les gros titres en expliquant que les marchés deviennent parfois déraisonnablement craintifs. Ils avertiront les investisseurs que le moment est venu de faire la chasse aux « bonnes affaires ». Le Dow à 25 000 ! Pourquoi pas ?

Ils ont peut-être raison. Il ne peut qu’y avoir une explosion inflationniste à un moment ou à un autre. Les actions grimperont en flèche. Mais pas avant de s’être effondrées.

Attention à la contre-attaque…

En attendant, surveillez vos arrières. Une sérieuse contre-attaque se prépare. Elle concernera les lignes de ravitaillement. Les compères et les autorités tenteront de nous couper de nos finances et notre ligne de retraite, nous prenant au piège entre l’enclume de la déflation boursière et le marteau de l’inflation des autorités. Il n’y aura pas d’issue, pas de sortie possible.

La semaine dernière, le Financial Times a publié un article appelant à l’abolition du cash. Il parlait de mettre à la retraite « une autre relique barbare » affirmant que les espèces causent « beaucoup de distorsions dans le système économique ». Vous imaginez un peu ? Le cash cause des distorsions économiques ! Selon le Financial Times :

« L’existence du cash, un instrument au porteur à taux d’intérêt zéro, limite la capacité des banques centrales à relancer une économie déprimée. Le souci, c’est que les gens pourraient  échanger leurs dépôts contre des espèces si une banque centrale faisait passer ses taux en territoire négatif »…


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