Alors que la Colombie-Britannique joint ses efforts à ceux d'autres provinces canadiennes en annonçant de nouveaux appuis aux réfugiés syriens, une experte en immigration fait valoir que les appels à augmenter la capacité d'accueil canadienne oublient de s'intéresser à une question cruciale: qui paiera la facture?
La professeure de sociologie Monica Boyd, de l'Université de Toronto, estime qu'au cours de la première année, la facture s'élève à environ 35 000 $ par famille. Toutefois, elle remarque que le financement est absent des discussions publiques entre Ottawa et de plus en plus de provinces canadiennes.
La titulaire de la Chaire de recherche du Canada en immigration, inégalités et politiques publiques croit aussi qu'un certain nombre de choses demeurent non-dites, principalement la provenance des fonds qui soutiendront l'arrivée de nouveaux réfugiés au pays.
Selon les lois en vigueur, les provinces ne peuvent pas légalement parrainer des réfugiés; seuls le gouvernement fédéral et les particuliers en ont le droit. Toutefois, cela n'a pas empêché les provinces de faire diverses annonces touchant les réfugiés, et de presser Ottawa d'en accueillir davantage.
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