Plusieurs députés sortants du Nouveau Parti démocratique (NPD) ont perdu leur course à l'investiture et se sentent froissés de ne pas pouvoir briguer un nouveau mandat. Le Parti rétorque qu'il attire de meilleures candidatures et que la démocratie a parlé.
Un texte de Julie Dufresne
Dans la circonscription de Laval, le député sortant José Nunez-Melo garde un goût amer de son passage au NPD.
Élu aux dernières élections, il ne renie pas son engagement avec l'ancien chef du Parti, Jack Layton. Mais même s'il le souhaitait, il ne pourrait pas se présenter à nouveau pour le NPD. Un nouveau candidat a été choisi lors de l'investiture dans la circonscription de Vimy, qui englobe une partie de son ancienne circonscription de Laval dans le redécoupage de la carte électorale. Selon lui, ce dernier a la faveur de l'exécutif du Parti.
Dans la circonscription de José Nunez-Melo, aucun électeur parmi ceux que nous avons rencontrés ne pouvait identifier le député sortant.
Ce dernier assure qu'il a bien fait son travail, qu'il a été assidu. Il affirme n'avoir manqué qu'une dizaine de votes en quatre ans et souligne avoir déposé un projet de loi.
L'exécutif du Parti visé
Selon le député sortant, c'est plutôt signe que le Parti a changé.
Il ajoute que le bureau du leader de l'opposition est « assez autoritaire » et qu'il « impose certaines politiques ».
Lire la suite sur Radio Canada