WASHINGTON _ L'entreprise canadienne impliquée dans le projet controversé d'oléoduc Keystone XL a commencé à planifier les suites du rejet anticipé de la proposition par le président américain Barack Obama.
Dans ses déclarations publiques, TransCanada (TSX:TRP) dit espérer encore de la part de M. Obama une approbation de Keystone XL, qui est devenu au fil des reports un irritant entre les gouvernements canadien et américain.
Mais des gens bien au fait du développement du projet affirment que l'entreprise est à toutes fins pratiques convaincue de l'imminence d'un rejet en fonction des signaux que la Maison-Blanche envoie publiquement et de manière privée. Ainsi, TransCanada en est à évaluer la prochaine étape.
Une réponse possible est de contester la décision sous l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) pour récupérer des dommages du gouvernement américain. Une autre serait de soumettre immédiatement une nouvelle demande de permis auprès du département d'État américain avant l'élection présidentielle de 2016.
Une source impliquée dans le projet affirme que l'entreprise, établie à Calgary, consulte ses avocats sur la mécanique d'une contestation devant l'ALENA, et évalue les implications politiques et judiciaires.
Cette source soutient que le principal suspense réside désormais dans la manière avec laquelle M. Obama fera son annonce _ discrètement, dans un communiqué transmis un vendredi après-midi au milieu de l'été, ou plus fermement sur une tribune comme celle qui lui sera offerte le 31 août lors d'une conférence sur les changements climatiques en Alaska.
Lire la suite sur Le Huffington Post Québec