25.06.2015 - Séquestration d'un banquier suisse : Arnaud Mimran et Farid Khider mis en examen et écroués

L'homme d'affaires Arnaud Mimran et le boxeur Farid Khider ont été mis en examen et écroués avec quatre autres personnes, dans le cadre d'une affaire de séquestration et d'extorsion de fonds dans les Hauts-de-Seine à l’encontre d’un financier genevois.

L’homme d’affaire Arnaud Mimran ne sera pas resté longtemps dehors. Mis en examen, écroué, puis remis en liberté dans l’affaire dite de la fraude à la taxe carbone, qualifiée d’arnaque du siècle, cette figure du milieu affairiste franco-israélien a été de nouveau interpellée ce mardi dans son hôtel particulier du 16e arrondissement de Paris, rue de la Paix, puis déféré devant un juge deux jours plus tard. Dans la nuit de vendredi à samedi, Arnaud Mimran a été mis en examen et incarcéré. Il a suscité un débat différé devant le juge des libertés. 

Les policiers de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) soupçonnent que ce golden boy de 43 ans soit le commanditaire de la séquestration dans les Hauts-de-Seine d’un financier genevois d'origine turque. Ce très riche résidant suisse avait été contraint pour retrouver la liberté d'effectuer un achat en bourse par virement internet d'environ deux millions d'euros. Selon nos informations, Arnaud Mimran se serait rendu sur les lieux de la séquestration pour convaincre le financier de payer, laissant croire qu'il était lui-même séquestré. Contacté par iTELE, Me Olivier Schnerb, l'avocat d'Arnaud Mimran n’a pas souhaité faire de commentaire. 

Arnaud Mimran est le fils de Jacques Mimran, un riche ponte de l'immobilier parisien. Gendre du milliardaire Claude Dray, il est devenu depuis quelques années un habitué de la presse people italienne du fait de sa liaison avec le top-modèle Claudia Galanti. Passé longtemps à travers les mailles du filet, Arnaud Mimran avait été arrêté le 20 janvier dernier à Paris par les enquêteurs du Service national de douane judiciaire (SNDJ). Il avait alors été mis en examen pour escroquerie, blanchiment et recel d'escroquerie en bande organisée puis placé en détention provisoire avant d’être remis en liberté récemment. Soupçonné d’être un des acteurs de la fameuse fraude à la TVA sur les transactions de quotas d'émission de CO2 qui a représenté entre 1 et 2 milliards d'euros de manque à gagner pour l'État.

 

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