30.08.2014 - Rappel sur Saint Augustin

Saint Augustin, Évêque d'Hippone, Docteur de l'Église (354-430)

 

Augustin naît en 354 ap. J.-C. à Tagaste dans la province romaine de Numidie (aujourd’hui Souk-Arhas en Algérie), d’une mère chrétienne et d’un père païen. Son éducation est entièrement tournée vers l’étude et la foi chrétienne. À 16 ans, il part à Carthage pour y parfaire son éducation. Là, il délaisse la religion pour s’adonner à l’étude de la rhétorique.

Il n’a pas 20 ans lorsqu’il prend une concubine avec laquelle il a un fils.

En 375, il enseigne la rhétorique et l’éloquence à Carthage, puis emmène sa famille à Rome. N’y trouvant pas l’emploi qu’il avait espéré, il accepte d’aller enseigner à Milan, où il subit l’influence de l’éloquent évêque de la ville, saint Ambroise. C’est le début de sa conversion, mais il prend vite une nouvelle femme. Il est soudainement frappé par la grâce dans un jardin de Milan, alors qu’il explique à un de ses élèves la lutte intérieure qui le déchire. Il abandonne alors le monde et se retire dans un monastère.

 

En 387, Augustin est baptisé par saint Ambroise.

En 388, il retourne en Afrique du Nord, où il devient le défenseur de l’orthodoxie chrétienne, écrivant d’innombrables lettres et sermons contre les hérétiques de son temps et de nombreux traités de philosophie et de métaphysique.

En 395 Augustin est consacré évêque d’Hippone (aujourd’hui Annaba en Algérie), où il passera le reste de sa vie, un règlement ecclésiastique interdisant le transfert des évêques. Il installe dans sa propre maison une petite communauté fraternelle dont l’exemple est à l’origine de la plupart des règles monastiques.

Il meurt, le 28 Août 430 à l’âge de 76 ans à Hippone assiégée par les Barbares.

 

Ses idées

Saint Augustin fut le marteau de toutes les hérésies de son temps, dont le manichéisme; ses innombrables ouvrages sont un des plus splendides monuments de l'intelligence humaine éclairée par la foi.

Sa pensée est très marquée par le néo-platonisme, il ne voit aucune contradiction entre le christianisme et la philosophie de Platon. Il réconcilie le concept platonicien des « idées éternelles » avec le christianisme en considérant celles-ci comme partie intégrante du Dieu éternel. Il s’oppose cependant à la théorie cyclique de Platon. Pour Augustin, l’histoire est en mouvement, depuis un commencement vers une fin.

Pour lui, le savoir est un moyen de rencontrer Dieu. L’étude de l’univers ne peut que conduire à une appréciation plus haute de la sagesse de Dieu. Mais il place la foi au-dessus : elle prime la connaissance. L’homme a le libre choix entre le bien et le mal (libre arbitre), mais pour faire le juste choix, il a besoin de l’aide divine et d’une foi forte.

Augustin a posé les fondements de la culture chrétienne.  

Il a défini les bases de la distinction des pouvoirs spirituel et temporel.

Oeuvres principales

Son oeuvre est immense, il écrivait sans relâche, lettres, traités et sermons pour défendre sa conception du christianisme.

- Les Confessions racontent sa jeunesse et sa conversion.

- La Cité de Dieu (De Doctrina christiana) est son texte fondamental, qui définit pour longtemps les exigences et les limites d’une culture chrétienne. Cet ouvrage justifie le christianisme dans l’histoire et par l’histoire. La Cité de Dieu est la communauté universelle des vertueux, où séjournent Dieu, ses anges et tous les saints, ainsi que tous les hommes intègres sur terre. Saint Augustin oppose la Cité de Dieu à la Cité terrestre, décrit sa vision « des commencements et des fins » de ces deux cités, « les deux cours contraires suivis par la race humaine depuis ses origines, celui des fils de la chair et celui des fils de la promesse ». Tout s’achève par la perfection, la glorification et l’apothéose de la cité de Dieu, qui n’est pas de ce monde.

 

- 113 traités sur tous les domaines (Sur la musique, par exemple).

- Quelque 218 lettres (correspondances avec des évêques, laïcs, ministres, empereurs).

- Près de 500 sermons et petits traités de théologie morale Sur le mensonge, Sur le jeûn, Sur le culte des morts, etc.

- Innombrables commentaires des Écritures (on a retrouvé des traces de commentaires de 42 816 versets).

- Dialogues sur la philosophie de Platon.

- Essais sur la religion romaine antique.

 

Citations

Par nature, l’homme n’a pas de pouvoir sur l’homme.

Notre coeur est inquiet tant qu’il ne trouve pas le repos en Dieu.

Je crois afin de comprendre.

[Douter], c’est croire implicitement à l’existence de la vérité et en désirer la connaissance.

La bonne volonté est l’ oeuvre de Dieu, la mauvaise volonté est de s’éloigner de l’ oeuvre de Dieu.

Source : christroi.over-blog.com

Commentaires   

 
0 #1 Ray Y. Adamson 03-09-2014 07:47
Bon texte mais qui l'a écrit?
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