Mike Deschamps
Quand il s’agit de protéger un équilibre social très fragilisé pour éviter de plonger la population dans le chao, les médias répondent présents. Les politiques et les médias parlent de responsabilités. Par les temps qui courent, il ne faudrait surtout pas répandre de fausses nouvelles ou alimenter des rumeurs. C’est donc dans ce contexte que les journalistes traquent la moindre information qui pourrait s’avérer fausse concernant Bill Gates et sa fondation.
Bill Gates, premier suspect…
Depuis le début de la pandémie, Bill Gates fait l’objet de toutes les suspicions. On l’accuse de vouloir imposer la vaccination de masse et de l’avoir planifié. On l’accuse également de vouloir lancer un projet de « carnet de santé » numérique. Dans le monde médiatique, on se porte à la défense de Bill Gates. Bien que les journalistes rapportent ses déclarations en lui trouvant toutes les excuses possibles pour justifier ce qui devient de plus en plus apparent aux yeux des peuples, les déclarations récentes de de Bill Gates ne font qu’accentuer les rumeurs fondées ou infondées. Après les rumeurs de dépopulation suite à une conférence TED en 2009 (en réalité un contrôle des naissances) et d’une prédiction du COVID-19 lors d’une simulation de pandémie en octobre 2019, voilà un « twitt » qui refait surface. Dans une publication du 19 décembre 2019, Bill Gates se réjouit de l’année 2020 : « Quelle est la prochaine étape pour notre fondation ? Je suis particulièrement enthousiasmé par ce que l’année prochaine pourrait signifier pour l’un des meilleurs achats en santé mondiale : les vaccins ».
Lorsqu’une enquête est ouverte lors d’une suspicion de crime, les enquêteurs recherchent tous les éléments qui pourraient aider à déterminer la culpabilité ou non d’une personne. Alors que dans le cadre une enquête policière, les déclarations de Bill Gates feraient de lui un suspect, les journalistes s’étonnent encore que le doute subsiste au sein des populations.