S'il était premier ministre, le chef du Parti populaire du Canada annulerait aussi la taxe sur le carbone.

Au sein de la gauche verte et vertueuse, Maxime Bernier n'est pas en odeur de sainteté. Or, après l'entrevue qu'il a accordée jeudi dernier au réseau CBC, il ne risque certainement pas d'être invité aux réceptions mondaines organisées par les Équiterre de ce monde. Car s'il était premier ministre, le chef du Parti populaire (PPC) retirerait le Canada de l'accord de Paris sur le climat, a-t-il déclaré à l'animatrice Vassy Kapelos, de l'émission Power and Politics.

M. Bernier ne croit pas que le pays réussira à atteindre les objectifs de réduction des émissions de carbone fixés par l'accord de Paris. Il met aussi en doute l'efficacité de la taxe sur le carbone instituée par le gouvernement Trudeau, une charge fiscale supplémentaire pour les contribuables canadiens qui, selon lui, sont déjà soumis à une « taxe sur le carbone » avec la taxe sur l'essence. « Pourquoi en imposer une autre ? », a-t-il demandé.

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