Ce dimanche 11 novembre en matinée, à Paris, trois militantes du mouvement Femen ont réussi à mener une action visant à approcher le véhicule de Donald Trump se rendant à la commémoration de l’armistice organisée par Emmanuel Macron.
Cette action mérite une sérieuse analyse pour expliquer comment elle fut possible malgré l’important dispositif sécuritaire entourant un événement rassemblant plus de 70 chefs d’Etat.
En effet, si les deux premières militantes Femen, ont rapidement été interpellées dès qu’elles ont tenté de franchir les barrières, la troisième, postée plus haut sur l’avenue, est parvenue à s’approcher d’assez près du véhicule transportant le président des Etats-Unis.
Imaginez un instant qu’à la place de cette militante Femen, vous ayez un terroriste équipé d’explosifs…
Alors, comment ce fut-il possible ?
Rappelons d’abord que les quelques personnes présentes derrière les barrières sur les Champs-Elysées ont en principe passé préalablement un contrôle de police assorti d’une fouille. A ce premier stade, pourquoi n’ont-elles pas été stoppées ?
Déjà arrêtées la veille et relâchées par la police
Parmi les différentes explications émises dans les médias, il a été dit que les trois femmes n’étaient pas connues des services de police. C’est faux ! La veille, le samedi 10 novembre, vers 8h du matin, les trois militantes Femen avaient déjà mené une action. Arrivées en voiture sur la place de l’Étoile, elles ont approché la tribune montée pour les chefs d’État pour les commémorations du 11 novembre.
Lire la suite sur medias-presse.info