Détenu en Syrie, Jack Letts a toujours nié avoir fait partie de l'État islamique. Il veut l'aide d'Ottawa.
Dans un article précédent, nous avons abordé le cas de Mohamed Ali, un ex-djihadiste de l'État islamique (EI) qui souhaite revenir au Canada et dont le dossier est en cours d'analyse à Ottawa. Originaire de Toronto, Ali est actuellement détenu dans une prison de fortune gérée par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis.
Au moins deux autres ex-djihadistes canadiens seraient retenus prisonniers par les FDS. L'un d'eux est Jack Letts, celui que l'on surnomme Jihadi Jack. Possédant la double citoyenneté canadienne et britannique, Letts plaide auprès du gouvernement canadien pour obtenir sa libération.
Converti à l'islam durant son adolescence, le Canado-Britannique a décidé de se rendre en Syrie en 2014. Il a toutefois toujours nié avoir fait partie de l'État islamique. Il aurait effectué son voyage en territoire syrien dans l'objectif, selon lui, de répandre la parole d'Allah et d'aider à renverser le gouvernement de Bachar el-Assad.
Islamiste convaincu, il avait alors tout abandonné, y compris ses parents. « Ils rejettent la religion de la vérité, alors je les rejette. Je déteste les Kouffar [non-croyants] et je suis libre d'eux. Mourez dans votre fureur », avait-il écrit à leur sujet sur les réseaux sociaux, leur enjoignant de se convertir.
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