Le premier ministre désigné du Québec tente de se justifier dans un point de presse après ses discussions avec M. Trudeau.
François Legault, au sortir de ses discussions avec le premier ministre du Canada, jeudi dernier, a été littéralement pris à parti par une meute de journalistes qui ont essayé de le mettre au pied du mur. C'est la volonté du nouveau premier ministre désigné du Québec d'aller de l'avant avec son projet de loi sur les symboles religieux qui semble indisposer la classe médiatique.
Aller de l'avant avec la clause nonobstant
Et, c'est ce qui est ressorti de ce point de presse alors qu'il était en Arménie, dans un contexte où François Legault n'écarte pas la possibilité de faire appel à la clause nonobstant, une disposition constitutionnelle qui permet au Québec « de protéger nos droits collectifs », pour reprendre les termes du principal intéressé.
Poussé dans ses derniers retranchements, à savoir ce qu'il entend faire face à l'obstination d'un Justin Trudeau, qui s'accroche à la primauté des chartes, M. Legault a répondu qu'il n'a pas l'intention, dans un premier temps, de se prévaloir de la clause nonobstant. Toutefois, il a rebondi en affirmant que « si nous y sommes obligés, nous poserons les mêmes gestes que Robert Bourassa, un libéral, a déjà posés. Cette clause a été conçue à l'effet de nous permettre de protéger nos droits collectifs ».
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