25.09.2018 - Damas promet la libération du Golan

La livraison des S-300 à l’armée syrienne a mis fin à un malentendu qui durait, depuis le début de la guerre, entre la Russie et la Syrie. Le président syrien est désormais en droit de croire à une aide russe pour la restitution du Golan ?

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères déclare que les forces armées syriennes reconquerront Idlib.

« Nous allons mettre à genoux et désarmer les terroristes, par la force ou non, et nous reconquerrons Idlib. Mais le gouvernement syrien préfère, certes, la paix », a souligné mardi 25 septembre devant la presse le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal Mekdad.

Il a comparé l’accord russo-turc sur des « zones démilitarisées » à celui portant sur des « zones de désescalade »: « Nous considérons cet accord comme une porte d’entrée vers la réconciliation. »

« L’armée syrienne libérera toutes les régions pour pouvoir lutter, librement, contre Israël et libérer le Golan », a-t-il affirmé. 

Les habitants du Golan occupé exigent depuis quelques jours aux instances internationales de faire pression sur Tel-Aviv pour que ce dernier rouvre le point de passage de Quneitra. Cela veut dire que les druzes du Golan occupé par Israël souhaitent se connecter à Quneitra, province contrôlée par la Résistance et rétablir la circulation entre le Sud syrien et le Golan occupé. Cela veut dire aussi que la circulation a toutes les chances de se faire dans les deux sens et qu'outre les druzes, les soldats syriens et les combattants de la Résistance pourront aussi se rendre dans le Golan occupé.

La réouverture du point de passage vers Quneitra est un moyen d'encourager le peuple à adhérer à la Résistance face aux politiques imposées par Israël.

Or, la grogne monte au sein des populations du Golan occupé qui sont d’avis que les autorités israéliennes ont délibérément fermé ce point de passage, seul voie de communication avec leurs familles en Syrie.

Cette colère ne date pas d'hier. Seulement aujourd'hui, la présence des forces russes dans la partie occupée du Golan laisse libre court au mécontentement de la population, sous l’œil inquiet d'un Israël qui voit des pans entiers de sa "sécurité" s'écrouler comme un château de cartes.

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