24.09.2018 - Une «super-crise» prévue pour 2020?

En 2020, le monde sera confronté à des troubles économiques que la banque d'investissement américaine JPMorgan Chase qualifie déjà de «super-crise». Les analystes prédisent des émeutes et des pénuries alimentaires. Sur quoi s'appuie un pronostic aussi sombre?

Quelle est la probabilité d'une grande crise d'ici 2020? Eléments de réponse.

Dix ans après: l'heure du bilan

Il y a dix ans, la faillite de la plus grande banque d'investissement du monde, Lehman Brothers, avait provoqué une crise mondiale qui avait débouché sur une longue récession. Depuis, les experts financiers du monde entier conçoivent différents modèles pour tenter de prédire les délais et évaluer l'ampleur de la prochaine crise mondiale, ainsi que déterminer la durée du cycle de répétition de tels événements dans l'économie.

Ses analystes ont tenu compte d'indicateurs tels que la durée de la croissance économique et du déclin qui s'ensuivait, le rapport entre les fonds propres et les fonds empruntés des plus grandes entreprises, la valeur des actifs, ainsi que le niveau de dérégulation et d'innovations financières.

Les analystes de la banque rappellent que pendant la crise mondiale de 2007-2008, l'indice boursier S&P 500 avait chuté de 54% par rapport à son pic.

Le prochain effondrement de la bourse ne devrait pas être d'une telle ampleur parce que le prix des actifs dans les pays émergents est aujourd'hui bien plus bas qu'en 2008.

Les investisseurs passifs et la crise de liquidité

Comme l'explique le stratège en investissements de JPMorgan Chase Marko Kolanovic, les troubles sur le marché boursier surviendront à cause de l'abondance de fonds d'indices, boursiers ou autres contrôlés passivement, ainsi que des stratégies commerciales informatiques. Étant donné que les investisseurs actifs manquent, il n'y aura personne pour acheter même les actions ayant significativement fléchi.

JPMorgan indique que la liquidité sur le marché boursier américain reste à peu près deux tiers inférieure à son niveau d'avant la crise. Sur les marchés à revenus fixes, la liquidité s'est détériorée parce que les banques jouent un moindre rôle en tant qu'animateurs de marché.

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