10.08.2018 - Expulsion d’Haïtiens, un moyen de rassurer l'opinon publique ?

L’inquiétude règne au sein de la communauté haïtienne du Québec à la suite d’un reportage de TVA Nouvelles, qui a révélé mercredi que 501 demandeurs d’asile haïtiens avaient été expulsés par l’Agence des services frontaliers du Canada depuis 2017.

Le Comité d’action des personnes sans statut reproche au Canada de manquer de jugement, et juge qu’Haïti ne constitue pas un endroit sécuritaire.

«Haïti est assise sur un baril de poudre. On se souvient des événements du 6 et 7 juillet derniers, de cette décision impopulaire du gouvernement d’augmenter de manière abusive le prix de l’essence. Il y a eu des émeutes. Malgré la démission du premier ministre et la mise en place d’un nouveau gouvernement, il y a une instabilité grandissante», a dit Frantz André, du Comité d’action des personnes sans statut.

«Au début juillet, on avait d’ailleurs recommandé aux Canadiens de ne pas aller en Haïti [...] Donc, si Haïti n’est pas considéré un endroit sécuritaire pour les Canadiens, pourquoi le serait-il pour les Haïtiens qu’on déporte très souvent aux frais des contribuables?» s’interroge-t-il. (Note du Bonnet : devrait-il également s'interroger sur ce que cela coute aux contribuables pour garder des refugiés sur le territoire québécois ? )

Lire la suite sur journaldemontreal.com

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir