20.07.2018 - Ingérence de la Russie : le démenti sans conviction de Trump trahit la puissance occulte de l’Etat profond et du renseignement

La guerre à outrance lancée par les globalistes cosmopolites contre les patriotes atteint une violence extrême. Dernière illustration, l’histoire du commentaire de Donald Trump au sommet d’Helsinki avec Vladimir Poutine, démentant la prétendue ingérence de la Russie dans les présidentielles américaines de 2016, qui a hystérisé l’Amérique. Trump a rectifié, mardi, en disant : « La phrase aurait dû être : “Je ne vois aucune raison pourquoi je ne penserais pas, ou pourquoi ce ne serait pas la Russie”, au lieu de “pourquoi ça serait” (la Russie) ». Le président était apparemment contraint par la puissance occulte de l’Etat profond et du renseignement américain. Ce démenti, pourtant sans conviction, a ravi la médiacrature : Trump aurait « reculé ». Dans sa remarque originelle, le président américain exprimait sa confiance dans les agences de renseignement – lesquelles ont toujours prétendu que la Russie était intervenue dans les présidentielles de 2016 -, mais ajoutait qu’il ne savait pas « pourquoi ce serait la Russie » qui serait intervenue.
 

Le renseignement américain, un Etat profond capable de mater un président

Le renseignement américain est une pièce maîtresse de l’Etat profond. Le sénateur démocrate de New York Chuck Schumer avait prévenu Trump, juste après son élection, qu’il serait « totalement inconscient » de défier les services, car ils avaient tous les moyens de mater un président. C’était après que Trump ait affirmé que la publication de l’information sur les prétendues cyberattaques russes avait sciemment été retardée pour survenir au pire moment pour lui. « La leçon est claire », commente Steve Byas sur thenewamerican.com, « les présidents passent, mais la “communauté du renseignement” demeure, toute mise en cause rendant son auteur coupable de trahison ». Aux Etats-Unis, les services de renseignement ne se sont développés qu’avec la Seconde Guerre mondiale puis la Guerre froide. Avant, ils étaient faibles, conformément aux principes d’une société libre, les polices secrètes étant associées aux régimes répressifs – Napoléon, URSS, IIIe Reich… C’est au cours de la Seconde Guerre mondiale que naquit outre-Atlantique l’OSS, ancêtre de l’énorme appareil de renseignement américain.
 
Le danger est que ce type d’agences outrepasse son rôle et devienne une puissance en soi. On l’a vu dans l’URSS agonisante quand Andropov, ancien patron KGB et mentor de Gorbatchev, prit les commandes. Aux Etats-Unis, le général Joseph Stilwell commanda des officiers de l’OSS pour élaborer des plans visant à assassiner Tchang Kaï-Chek, président de la Chine nationaliste alliée. Le président Harry Truman, quoique réticent, ne put s’opposer à la création de la CIA après-guerre, « une erreur », confia-t-il, ajoutant : « C’est devenu un véritable gouvernement, totalement secret, (…) très dangereux pour une société démocratique ». John F. Kennedy, peu de temps avant son assassinat, prévoyait « de disperser la CIA façon puzzle ».

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