Dianne BigEagle, la mère d'une femme autochtone portée disparue en Saskatchewan, compte lancer un recours collectif de 600 millions $ contre la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Dans la demande de recours collectif déposée jeudi à Regina, Mme BigEagle allègue que la GRC a fait preuve de négligence systémique dans ses enquêteurs sur les femmes autochtones disparues et assassinées au Canada, ont rapporté plusieurs médias.

La mère de Danita Faith BigEagle, portée disparue en février 2007, réclame maintenant 500 millions $ en dommages et 100 millions $ en dommages punitifs.

Dans la demande, Dianne BigEagle allègue qu'elle a rencontré plus de 50 fois des membres de la GRC pour parler de la disparition de sa fille. Selon elle, ceux-ci n'ont jamais pris le soin de noter se dires ou de leur porter une grande attention.

Le dossier judiciaire est piloté par la firme Merchant Law Group, qui dirige déjà des recours collectifs portant sur la Rafle des années 60 et les pensionnats autochtones.

La nouvelle commissaire de la GRC, Brenda Lucki, avait présenté ses excuses au nom de la police fédérale lors d'une allocution prononcée en juin, à Regina, dans le cadre d'une audience de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

«Je déplore sincèrement que pour nombre d'entre vous, la GRC n'a pas été à la hauteur comme service de police pendant cette terrible épreuve de votre vie»

Source : journaldemontreal.com