19.06.2018 - Après migrants, réfugiés et accueil : Détresse, le nouveau mot qui justifie l’invasion de l’Europe

L’opéra-ballet que nous donne l’Europe avec l’Aquarius montre son inventivité dans « l’accueil des migrants ». En invoquant le droit maritime sur la détresse, Macron offre une nouvelle déclinaison du mensonge qui justifie l’invasion, mensonge déjà illustré par le mot réfugié.
 
Macron aime jongler avec les mots, témoin le pognon de dingue et les dingues de pognon. Mais les mots sont plus fragiles qu’une porcelaine et la politique les abîme. Aussi le premier soin de Confucius, s’il avait été appelé aux affaires publiques, aurait-il été de « rendre aux choses leur véritable nom », faute de quoi, il l’expliquait à son disciple Tzeu Lou, tant le gouvernement que la vie sociale se trouvent irrémédiablement pervertis. Aujourd’hui, les institutions et les forces qui dirigent l’Europe sont irrémédiablement perverties et gouvernent les peuples pour leur perte, parce qu’ils ont volontairement falsifié le nom des choses, en matière d’immigration par exemple. Les mots migrants, réfugiés, accueil, et maintenant détresse décrivent abusivement des réalités qu’ils ont pour mission de cacher afin de permettre et justifier l’invasion.
 

Migrants ? Non, immigrés. Réfugiés ? Non, prédateurs. Accueil ? Non, invasion.

Ça a commencé par le mot migrant. Un migrant passe, c’est un nomade, il ne va ni ici ni là, il ne sort ni d’ici ni de là, il va. Un immigré entre quelque part. Aujourd’hui, l’Europe est la destination des « migrants », qui sont donc des immigrés. Des immigrés officiellement et massivement clandestins, ce qui est une nouveauté.
 
Ca a continué par le mot réfugié. Un réfugié fuit quelque chose. Le plus souvent la guerre. Nous savons ce que c’est. La France a connu l’exode en 40. On emmène tout le monde, le chien, le grand-père, la marmaille, pour les soustraire à l’horreur. Aujourd’hui, les statistiques du HCR le disent, ce qu’on nomme réfugiés sont en majorité des mâles jeunes. On peut les nommer soit fuyards, soit immigrés économiques, soit prédateurs, soit envahisseurs. Quel que soit le mot que l’on préfère, les hommes, eux, participent objectivement à une invasion. Mais ce mot est interdit : on lui substitue le mot accueil, qui a été longuement rodé par le catholicisme de gauche, et qui rappelle à dessein, pour tromper, les relations familiales et amicales. On accueille son frère, or tout homme est frère en Jésus-Christ : par une simple confusion entre spirituel et temporel, des prélats politiques transforment l’invasion en accueil et trompent des millions d’ouailles médusées. Or Jésus-Christ n’a supprimé nulle frontière et il recommandait de rendre à César ce qui est à César, mais Rome aujourd’hui n’est pas de cet avis.

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Commentaires   

 
0 #2 Mike Deschamps 19-06-2018 14:56
Certes les mots de cet article sont forts mais est-ce vraiment une peur infondée ? Parlez-en aux Grecs, aux gens qui vivaient aux abords des camps « la jungle » à Calais en France ou aux Allemands. Vous verrez si c’est une peur non fondée. En Allemagne c’est 1 million 300 000 « refugiés » qui sont rentrés. Ce n’est certainement pas du tourisme. Des gens qui souffrent ? Pour beaucoup d’entre eux c’est du travail qu’ils cherchent afin de pouvoir envoyer un petit billet à la famille restée en Afrique. La vie en Occident se résumerait donc à l’accès à l’eau potable dans un système de blancs colonisateurs ? Vous êtes dans la caricature complète, d’abord parce que malgré l’accès à l’eau potable, il reste des centaines de milliers de pauvres en Occident et parce que le tribalisme « blancs » dont vous parlez n’existe que dans vos fantasmes. Le « système de blancs colonisateurs » comme vous dites s’en prend autant aux africains qu’il s’en prend aux blancs, ce n’est donc pas le fait qu’ils soient blancs qui les motivent mais le fait que ce soit une caste de ploutocrate qui font les lois, organisent la finance internationale et décident quand, où, et à quel moment il faut faire des guerres. Ce sont aussi eux qui ont voté une loi pour exploiter les migrants à 1 euro de l’heure comme guise de salaire en Allemagne. C’est donc le principe du Capital et ses victimes sont autant en Afrique qu’en Occident. Celui qui profite de la situation c’est le ploutocrate, pas le prolétaire européen endetté jusqu’au cou, exploité et parfois humilié par ses patrons et qui n’arrive à boucler ses fin de mois, ni le pauvre africain qui fuit la guerre, ses dictateurs ou la famine. Il faut sortir du discours victimaire et se battre contre l’oligarchie mondiale qui s’en prend aux peuples du monde, peu importe leurs couleurs ou leurs nationalités.
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0 #1 médine 19-06-2018 13:16
Invasion..? Y'en a un ici qui souffre d'un complexe d'infériorité ou j'hallucine ? J'aimerais bien voir celui qui a écrit l'article dans la situation opposée... Un article on ne peut plus ridicule qui ce base sur une peur non fondée de ce faire ''envahir'' par des peuples qui souffrent un peu partout sur le globe pendant qu'on ce la coule douce avec l'eau potable en restant confortable dans notre système de blancs colonisateurs qui prennent tout mais qui donnent rien ensuite. Bref, article au mieux médiocre, le cri de désespoir d'un anxieux, inquiet de finir seul et pauvre à cause des méchants migrants qui lui prennent femmes blanches et travail.
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