Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, est venu s’expliquer au Parlement Européen sur l’affaire Cambridge Analytica ainsi que sur la gestion des données des utilisateurs du réseau social. Il a réitéré les promesses faites devant le Congrès américain, tout en évoquant en guise de bonne foi des investissements plus importants en Europe. Avant de partir un peu précipitamment, sans répondre à tous.
« Nous n’avons pas adopté une vision suffisamment large de notre responsabilité », a plusieurs fois répété Zuckerberg tout en assurant que Facebook sera plus attentif aux « fausses nouvelles ». Fausses nouvelles décrétées telles par la pensée unique qui gouverne Facebook…
Cette censure active a fait réagir tant le parlementaire britannique Nigel Farage, pro-Brexit, euro-sceptique, que Nicolas Bay, député européen du FN. Farage a rappelé que Facebook a permis à son mouvement et à ses idées de gagner en influence et donc de « contourner les médias traditionnels ». Il a cependant montré son inquiétude pour la liberté d’expression et a dénoncé une discrimination dans l’algorithme de la plateforme envers les mouvements identitaires ou euro-sceptiques : « Qui décide ? Qui sont les gens qui fact-checkent ? Pourquoi n’y a-t-il pas plus de transparence durant le processus de sélection des informations ? » , a-t-il demandé au patron de Facebook. Et de s’interroger si une charte protégeant la liberté d’expression sur Internet et les réseaux sociaux ne serait pas nécessaire. Tandis que Bay a dénoncé une « dérive inquiétante, de nature totalitaire » en évoquant la suppression récente de la page Facebook de Génération Identitaire suite à son opération anti-migrants dans les Alpes.
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