24.05.2018 - Les USA refusent de reconnaître les résultats des élections du Vénézuela, nouvelles sanctions à venir

Malgré la la présence et la surveillance stricte d’observateurs internationaux, les USA ont déclaré les élections présidentielles vénézuéliennes illégitimes avant même leur tenue. Aujourd’hui, avec la victoire de Maduro, les USA préparent déjà une nouvelle salve de sanctions.

CARACAS, VENEZUELA – avant que les Vénézuéliens aient fini de voter dimanche, l’assistant au Secrétaire d’État John Sullivan a annoncé que les USA ne reconnaîtraient pas les résultats des élections présidentielles du Vénézuela. Sullivan était à Buenos Aires dimanche, à la tête de la délégation américaine du sommet des ministres des Affaires étrangères du G-20.

Nicolas Maduro a été élu pour la deuxième fois dimanche. Maduro a cumulé 5,8 millions de bulletins, alors que son principal opposant, le gouverneur Henri Falcón, n’en a rassemblé que 1,8 millions.

Des observateurs internationaux issus de plus de 40 pays étaient présents dimanche et ont confirmé la transparence du système électoral mis en place en 2015, quand l’opposition avait gagné la majorité des sièges de l’Assemblée nationale. En mars, l’opposition avait demandé que l’ONU n’envoie pas d’observateurs, par crainte que cela ne légitime une élection qu’ils appelaient leurs partisans à boycotter. Malgré tout, les résultats des élections ont été discutés lundi au rassemblement du G-20.

Avec seulement 46% des électeurs aux élections de dimanche selon la Commission électorale du Vénézuela, la participation a été moindre que dans les élections de 2016 aux USA, mais pas de façon choquante, étant donné l’appel de l’opposition au boycott des élections. Mais, malgré une participation qui avoisinait les 48% prévus, les médias occidentaux ont rapidement claironné que les élections avaient vu une abstention record dans le cadre de leurs efforts constants pour discréditer le gouvernement du Vénézuela et son processus électoral.

Pendant que les USA préparent des nouvelles sanctions sur le pétrole vénézuélien, Sullivan a rappelé aux journalistes que leur but est de « cibler des officiels corrompus du régime et non le peuple du Vénézuela. » Toutefois, les sanctions, historiquement, frappent plus durement les citoyens ordinaires que les leaders des pays sanctionnés. Samedi, le Vénézuela a accusé les USA d’utiliser les sanctions pour saboter les élections.

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