18.05.2018 - Vague record de migrants à la frontière: des millions de dollars pour des renforts à la frontière

Note du Bonnet :au lieu de déplacer des migrants par exemple en les emmenant en autobus vers les centres de l'ASFC en Ontario, on préfère ramener des douaniers au Québec pour s’assurer que l’entrée se fasse bien par le Québec.

Plusieurs millions de dollars seraient nécessaires pour déplacer des douaniers au Québec afin d’affronter une vague record de migrants à la frontière, selon des experts.

Une liste de douaniers d’ailleurs au pays prêts à passer quatre ou huit semaines au Québec est en train d’être élaborée par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), dans son effort de procéder au traitement des demandes d’asile à la frontière.

Le Journal a consulté une lettre invitant les agents expérimentés de la région de Toronto à troquer leurs vacances estivales pour un travail à Saint-Bernard-de-Lacolle, en Montérégie, ou à Montréal, entre le 28 mai et le 16 septembre.

Selon le Syndicat des douanes et de l’immigration, des agents d’un peu partout ont reçu cette offre, qui précise que les frais de voyage et heures supplémentaires seront payés.

Aucune estimation des coûts n’existe auprès de Sécurité publique Canada, mais deux experts en sécurité ont estimé au Journal qu’entre 10 000 et 15 000 $ par mois seront nécessaires pour déménager un agent dans ces conditions, principalement en frais de déplacement, de logement et en allocations de repas.

Douaniers empruntés

En cas d’achalandage record à la frontière, alors que 400 migrants pourraient s’y présenter quotidiennement selon le gouvernement du Québec, au moins 200 douaniers devront être « empruntés » à leur lieu de travail régulier pour être dépêchés à Saint-Bernard-de-Lacolle, évalue le syndicat.

« La frontière de Lacolle est déjà très chère en heures supplémentaires l’été, qui est la période de pointe. Avec l’arrivée des migrants, ça risque d’augmenter encore plus et de créer des délais dans d’autres points d’entrée. On manque de personnel », affirme le président syndical Jean-Pierre Fortin.

Tout additionné, le scénario catastrophe pourrait coûter au moins 8 M$ pour les quatre mois estivaux, sans compter les heures supplémentaires promises.

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