05.04.2018 - Trudeau ne sait plus quoi inventer pour justifier les sanctions contre la Russie

Le premier ministre Justin Trudeau a fait référence à une campagne de désinformation contre la ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, mercredi, pour préciser en quoi la Russie aurait tenté d’interférer dans le système démocratique canadien.

Cette idée que Moscou se soit ingérée dans la politique canadienne a été soulevée la semaine dernière, au moment où Affaires mondiales Canada a annoncé qu’il procédait à l’expulsion de quatre diplomates russes identifiés comme « des agents du renseignement ou des personnes qui ont utilisé leur statut diplomatique pour compromettre la sécurité du Canada ou s’immiscer dans sa démocratie ».

Référence à un complot

Alors que cette réaction faisait partie d’une action concertée des alliés du Royaume-Uni pour punir le Kremlin soupçonné d’être impliqué dans l’empoisonnement d’un ex-espion russe et de sa fille à Salisbury, cette référence à un complot contre le Canada a soulevé des questions afin d’obtenir plus de précisions.

Justin Trudeau a refusé d’approfondir ses commentaires lors d’une conférence de presse sur la colline parlementaire, mercredi. Il a plutôt accusé la « propagande russe » de chercher à discréditer la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland.

Des sites Web pro-Russie ont ciblé à répétition Mme Freeland et sa famille. La ministre est l’une des critiques les plus sévères envers Moscou. Parmi les allégations répandues sur ces sites, on raconte que le grand-père de la ministre, qui est né en Ukraine, aurait aidé les nazis durant la Deuxième Guerre mondiale.

Le premier ministre a soutenu que la propagande russe utilise tous les moyens possibles à travers les médias sociaux pour répandre des calomnies au sujet de la ministre des Affaires étrangères.

« La réponse du Canada évidemment n’est pas liée à ça, elle est tout à fait liée à notre solidarité avec nos alliés par rapport à l’attaque à Salisbury, mais c’est un autre exemple parmi tellement des efforts de la Russie de déstabiliser et de jouer dans l’opinion publique des pays développés », a commenté Justin Trudeau.

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