Le ministre turc de la Justice a formulé le souhait d'ajouter la castration chimique à l'éventail des sanctions destinées aux auteurs d’agressions sexuelles sur mineurs. La mesure, déjà proposée en 2016, avait été bloquée par le Conseil d’Etat.
Alors que l'agression récente d'une enfant de quatre ans et demi par un homme de 20 ans lors d'un mariage a provoqué une vague d’indignation en Turquie, le gouvernement envisage de proposer de nouveau la castration chimique pour les auteurs d’agressions sexuelles sur mineurs. La mesure avait en effet été initialement proposée en 2016, avant d'être finalement bloquée par le Conseil d’Etat au motif que «la définition du traitement et ses limites étaient vagues».
«Les tribunaux décideront de la mise en œuvre et de la durée de la castration chimique pour supprimer ou réduire le désir sexuel. Nous mettrons cela en place à nouveau d'ici quelques jours», a déclaré le 20 février le ministre turc de la Justice, Abdülhamit Gül, dont les propos ont été rapportés par l'AFP. «Toutes les options, toutes les mesures qui doivent être prises pour résoudre le problème seront sur la table», a-t-il ajouté.
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