27.01.2018 - Colombie-Britannique : commissaire scolaire traîné en justice pour avoir remis en question l'éducation « transgenre »

Barry Neufeld, administrateur de longue date du district scolaire de Chilliwack en Colombie-Britannique, n’avait pas prévu de se retrouver au centre d’une bataille juridique dont les résultats pourraient avoir de lourdes conséquences sur les programmes d’enseignement liés au genre au Canada.

Mais le 22 janvier, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF) a annoncé qu’il défendrait Neufeld contre une plainte en matière de droits de la personne déposée au nom des employés du district scolaire de Chilliwack. La plaignante, la section locale 411 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), fonde son grief sur une politique du district scolaire local stipulant que les membres du personnel ont le droit « d’exercer, de travailler ou d’apprendre dans un environnement exempt de harcèlement ».

Ici, le terme « harcèlement » fait référence à une critique publique sans détour de Neufeld quant aux compléments au programme scolaire que le district scolaire utilise actuellement, connus sous le nom de SOGI 123 (SOGI étant l’acronyme anglais d’Orientation sexuelle et identité de genre). Ce matériel scolaire promeut, entre autres, le concept selon lequel le genre est fluide, sans lien avec le sexe biologique, principes que Neufeld a, depuis l’automne 2017, publiquement critiqués en tant que théorie non scientifique.

La section locale 411 du SCFP a également assigné en justice le district scolaire de Chilliwack pour avoir enfreint l’alinéa 13 (1) (b) du Code des droits de la personne de la Colombie-Britannique pour son absence de blâme à l’encontre de Neufeld alors qu’il aurait créé un environnement de travail « dangereux » et « discriminatoire » pour ses membres.

En octobre dernier, le président de la commission scolaire avait demandé que M. Neufeld démissionne. Le ministre de l’Éducation, Rob Fleming (NPD, gauche canadienne), avait pour sa part dénoncé M. Neufeld pour avoir décrit sur Facebook les membres du système éducatif de la Colombie-Britannique comme des « nihilistes culturels radicaux » en raison de leurs politiques éducatives, notamment, en matière des « gender rights » [traditionnellement traduit par « le droit des femmes », mais ici il s’agirait du « droit des multiples genres »].

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