La ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland et le secrétaire d'État Rex Tillerson se sont rencontrés à Vancouver mardi lors d'une rencontre qui équivalait un conseil de guerre contre la Corée du Nord. La rencontre a rassemblé des participants de la guerre de 1950-53 alliés aux États-Unis et a exclu la Russie et la Chine, ce qui revient déjà à un acte belliqueux indiquant que les préparatifs pour in conflit catastrophique sur la péninsule coréenne sont bien avancés.
Freeland a donné le ton dans ses remarques d'ouverture pour la conférence qui a duré une journée, déclarant qu'«aucun progrès réel ne peut être accompli au sujet de l'instabilité sur la péninsule coréenne tant que la Corée du Nord ne sera pas prête à changer de cap et abandonner de façon vérifiable et irrévocable toutes ses armes de destruction massive». Tillerson s'est dit d'accord, faisant appel à ce qu'«une pression croissante» soit appliquée au régime de Kim Jong-un afin de le forcer à entamer des «négociations crédibles» pour démanteler ses armes nucléaires. Répondant à des journalistes après le sommet, Tillerson a sombrement averti qu'il fallait «reconnaître que la menace augmente». Il a ajouté: «Et si la Corée du Nord ne choisit pas la voie de l'engagement, de la discussion, des négociations, alors ce seront eux qui déclencheront la suite des choses.»
Les mentions de négociations et de solutions diplomatiques ne servent qu'à obscurcir les préparatifs avancés pour un conflit militaire. Lundi, un jour avant la conférence, un article de première page du New York Times révélait l'état avancé des préparatifs au sein de l'armée américaine pour une attaque contre Pyongyang. Ces préparatifs incluent le déploiement de milliers de soldats des Forces spéciales sur la péninsule coréenne sous prétexte de fournir la sécurité pour les Jeux olympiques d'hiver.
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