15.01.2018 - Soldats français accusés de viols en Centrafrique : les juges ordonnent un non-lieu

Les juges d'instruction ont ordonné un non-lieu dans l'enquête sur les accusations de viols en Centrafrique portées par des enfants contre des soldats français de l'opération Sangaris, en 2013 - 2014, faute d'avoir pu établir leur implication, a appris lundi 15 janvier l'AFP de sources concordantes.

Conformément aux réquisitions du parquet de Paris, les juges ont rendu jeudi un non-lieu dans ce dossier clos sans aucune mise en examen, selon une source judiciaire. Révélées en 2015, les accusations avaient terni la réputation de l'armée française déployée dans le pays pour restaurer la sécurité après des mois de violences interconfessionnelles.

Dans ses réquisitions, le parquet soulignait qu'"il ne peut être affirmé à l'issue de l'information qu'aucun abus sexuel n'a été commis", mais il estimait que les incohérences matérielles et "la variation des témoignages ne (permettaient) pas d'établir des faits circonstanciés et étayés à l'encontre des militaires", selon une source proche du dossier.

Des enfants auditionnés

L'affaire avait été révélée en avril 2015 par le quotidien britannique "The Guardian" qui avait fait état d'une note interne de l'ONU relatant les auditions de six garçons de 9 à 13 ans. Ils accusaient des militaires français d'avoir abusé d'eux, entre décembre 2013 et juin 2014, dans le camp de déplacés de l'aéroport M'Poko de Bangui, en échange de rations de nourriture.

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