Des rencontres discrètes suggèrent qu’Ottawa a été encore plus actif que les annonces et déclarations publiques le laissent croire.
Entre les essais de missiles nord-coréens et les gazouillis du président américain Donald Trump qualifiant le leader Kim Jong-un de «Little Rocket Man», le monde entier est sur les dents depuis les derniers mois. Mais le Canada semble s’activer en coulisses pour apaiser les tensions.
Au cours des derniers mois, une série d’annonces, de déclarations, mais aussi de rencontres tenues à l’abri des regards, témoignent de l’ambition du gouvernement de jouer un rôle actif.
À la fin novembre, le Canada a annoncé qu’il accueillerait, début 2018 à Vancouver, une conférence internationale sur la crise nord-coréenne, en partenariat avec les États-Unis. Une rencontre de cette envergure «n’a jamais eu lieu auparavant», selon ce qu’a affirmé un représentant du gouvernement à La Presse canadienne. «Cela fait des années que les discussions diplomatiques dorment. Cela fait partie d’un effort pour impliquer tous les joueurs qui devraient être impliqués. Ça aide à donner vie à une solution diplomatique.»
Puis, le 6 décembre dernier, l’ambassadeur américain en Chine, Terry Branstad, a révélé que Justin Trudeau rencontrerait le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, le 19 décembre afin d’élaborer une stratégie au sujet de la Corée du Nord.
L’annonce survenait quelques jours après que Justin Trudeau eut déclaré que le Canada pourrait jouer un rôle central pour apaiser les tensions avec Pyongyang en passant par… Cuba. « Peut-on faire passer des messages par d’étonnantes voies? Il n’y pas eu énormément de discussions à ce sujet, mais ç’a été un sujet de discussion lorsque j’ai rencontré Raul Castro l’année dernière, a-t-il déclaré à Charlottetown. C’est le genre de chose où le Canada peut jouer un rôle que les États-Unis ont décidé de ne pas jouer pendant l’année qui vient de passer.»
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