Des dizaines de militants ont marché dimanche 15 km pour réclamer une augmentation du salaire minimum à 15 $ l’heure.
« On ne devient pas riche avec un salaire de 15 $ l’heure. Ça donne seulement la possibilité à des gens qui sont en mode survie de se sortir la tête de l’eau », mentionne Manon Labelle, une manifestante rencontrée par Le Devoir.
La préposée aux bénéficiaires à la retraite a toujours dû se serrer la ceinture avec ce qu’elle qualifie de « salaire décent ».
« Lorsque j’ai pris ma retraite en 2015, après 37 ans de carrière, je gagnais 19 $ l’heure et laissez-moi vous dire que je n’ai jamais vécu dans le luxe. Les gens qui gagnent 11,25 $ sont nombreux à devoir faire un choix entre payer leur loyer ou manger », fait-elle valoir.
Des exemples
Au Québec, 219 600 personnes travaillent au salaire minimum. Les manifestants demandent à Québec d’imiter l’Alberta, l’Ontario et la Colombie-Britannique, qui hausseront leur salaire minimum à 15 $ l’heure dans les prochaines années.
« Nous marchons pour une deuxième année de suite pour faire entendre au gouvernement que le salaire minimum doit atteindre 15 $ l’heure le plus rapidement possible. Il doit mettre les épouvantails et les discours alarmistes de côté et s’engager à améliorer de façon beaucoup plus significative le pouvoir d’achat de milliers de personnes au Québec qui gagnent un revenu de travail insuffisant », a souligné Mélanie Gauvin, co-porte-parole de la campagne.
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