Une nouvelle proposition de loi visant à modifier le secret professionnel des personnels médicaux, sociaux ou éducatifs pour signaler les individus suspectés de radicalisation : un encouragement à la délation ou un outil pour sauver des vies ?
«Aujourd'hui, nous payons le déni du réel», lit-on dans la présentation d'une nouvelle proposition de loi à vocation anti-terroriste déposée par 17 députés Les Républicains (LR) et enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale, le 3 octobre 2017.
Pour s'adapter aux évolutions liées à la radicalisation de certaines personnes, cette proposition demande l’adaptation du secret professionnel dont peuvent se prémunir les assistants des services sociaux, les infirmiers, les puériculteurs, les sages-femmes, les médecins, les psychologues, les éducateurs de la petite enfance ou les conseillers en économie sociale et familiale, afin de ne pas répondre aux questions des autorités.
A l'origine, le secret professionnel a pour vocation de «protéger l’intimité des personnes, instaurer et maintenir la confiance avec le patient». Mais, les auteurs de cette proposition de loi, affirment : «Aujourd'hui, les récentes attaques terroristes nous poussent à nous interroger sur leur prévention et leur détection en amont.»
Lire la suite sur rt.com