Tentant le tout pour le tout et s’appuyant sur l’oligarchie mondialiste, le Premier ministre canadien Justin Trudeau veut négocier une réforme de l’ALENA dans le sens du globalisme face à un président Donald Trump qui a qualifié ce traité de libre-échange nord-américain (ALENA) de « pire accord de l’histoire ». Des pourparlers auront lieu du 11 au 15 octobre à Washington, sous la menace d’un retrait des Etats-Unis faute de « meilleur accord », retrait qui mettrait fin de facto à ce traité qui ne réunit que deux autres partenaires : Canada et Mexique.
« Personnellement, je ne crois pas que nous puissions trouver un meilleur accord : nous avons vraiment été trop mis à contribution », avait déclaré le président Trump le 22 août à Phoenix, ajoutant : « Eux (Canada et Mexique) ont fait une tellement bonne affaire – les deux, mais particulièrement le Mexique – que je ne crois pas que nous puissions trouver d’accord. Nous finirons donc par supprimer l’ALENA à un moment ou à un autre ». Et pourtant…
Trudeau veut faire abolir les lois sur la liberté du travail de 28 Etats américains
Le Canada libre-échangiste et multiculturaliste de Trudeau, massivement tenu par le parti libéral – outre le gouvernement fédéral, les deux principales provinces, Ontario et Québec, sont sous sa coupe – va exiger pour sa part le renforcement des réglementations sur le travail et l’abolition des lois états-uniennes dites du “droit au travail”, qui dans 28 Etats interdisent l’affiliation obligatoire à un syndicat dans les entreprises en possédant un. Par ailleurs, le gouvernement Trudeau exige d’autres mesures de gauche d’inspiration mondialiste avec l’adjonction de nouveaux chapitres sur les droits des peuples autochtones – qui pourtant dans bien des cas sont largement métissés –, sur l’égalité entre genres, sur le durcissement des règles environnementales et sur le changement climatique.
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