Où l'on reparle de l'analyse ADN qui a permis aux généticiens d'authentifier le squelette de Richard III... Les ossements avaient été retrouvés sous un parking anglais le 12 septembre 2012 dans la ville de Leicester. Desanalyses génétiques menées par l'université de cette même ville avaient montré qu'il s'agissait bien des restes du dernier roi Plantagenêt, mort en 1485.
Elles sont confirmées aujourd'hui par la publication dans le magazine Nature d'un rapport certifiant à 99,9% la levée du mystère sur la disparition du roi tué à la bataille de Bosworth. À cette occasion, les chercheurs de Leicester ont donné hier, 2 décembre 2014, une conférence de presse, livrant aux médias (dont l'AFP, présente sur place) une révélation susceptible de faire osciller, sinon trembler, la couronne britannique...
"Nous avons découvert une rupture dans la chaîne" génétique, a déclaré à Londres Kevin Schurer, vice-Chancelier de l'université de Leicester. Par"rupture", il faut entendre apparition dans l'arbre généalogique d'un enfant illégitime.
"TOURS ET DÉTOURS". De là à conclure que la reine Elizabeth II ne devrait pas occuper le trône d'Angleterre, il y a un pas que les savants britanniques se gardent bien de franchir. "Nous ne savons pas à quel niveau la rupture se situe... et nous ne sommes certainement pas en train de suggérer que sa Majesté ne devrait pas se trouver sur le trône" s'est empressé d'ajouter M. Schurer, en insistant sur "les tours et détours" de l'histoire de la monarchie britannique.
Lire la suite sur sciencesetavenir.fr