Classiquement, en économie, il y a un lien évident entre le taux de chômage et l’inflation.
L’inflation, c’est l’augmentation généralisée du niveau des prix.
L’inflation augmente durablement dans deux cas et uniquement dans deux cas
Soit parce que la demande augmente, soit parce que la perte de confiance dans la monnaie est généralisée. C’est ce qu’il se passe quand une monnaie s’effondre comme en Argentine en 2001, au Zimbabwe ou dans la république allemande de Weimar.
Soit parce que la demande augmente : si la demande augmente, c’est que le pouvoir d’achat progresse. Pour que le pouvoir d’achat progresse au niveau macroéconomique (la moyenne nationale et pas que votre salaire à vous), il faut que les salaires montent. Pour que les salaires montent, il faut qu’il n’y ait plus de chômage. Logique, car dans ce cas, la marchandise devenue rare, c’est les travailleurs. Si toutes les entreprises veulent des travailleurs, et qu’il n’y a pas assez de travailleurs pour toutes les entreprises, alors le prix du travailleur augmente et… le prix du travailleur c’est le… salaire évidemment !
De temps à autre, une matière première, comme au hasard le pétrole, peut augmenter fortement et provoque un pic d’augmentation des prix, mais cela n’est pas durable, car cette augmentation vient casser la croissance et la demande. Du coup, avec moins de demande, les prix baissent… Donc cette éventualité n’est pas retenue par les économistes, raison d’ailleurs pour laquelle ils parlent d’inflation « hors énergie ».
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