Le ministre de la justice sous Obama parlait d’un homme « incorruptible ». Celui qu’on appelle complaisamment le cauchemar de Trump, l’homme-qui-peut-destituer Trump, le super-adversaire de Trump, a pourtant des choses à cacher. Robert Mueller, alors directeur du FBI, aurait volontairement perturbé, voire empêché certaines enquêtes opérées après le 11 septembre par le Congrès, sur l’implication de l’Arabie saoudite. L’arroseur arrosé ?
Des zones d’ombre pourraient s’éclaircir avec les procès en cours intentés par les familles des victimes contre Riyad – on n’a pas fini d’en parler, et d’en découvrir.
Les bâtons dans les roues de Robert Mueller
Dans un long et riche article, publié le 10 septembre dans le Harper’s Magazine, le journaliste Andrew Cockburn rapporte les confidences de l’ancien sénateur Bob Graham qui avait contribué à la rédaction du rapport originel de la Commission d’enquête. Il raconte qu’un jour où la commission avait voulu envoyer une équipe à San Diego pour enquêter sur un lien potentiel entre le gouvernement saoudien et les activités de certains pirates de l’air, le directeur du FBI, Robert Mueller, avait émis « les plus fortes objections »…
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