Mercredi matin, un homme a fauché en voiture des soldats de l'opération « Sentinelle » aux portes de Paris. Un suspect a été arrêté.
Des militaires pris pour cibles lors d'un véritable guet-apens, fauchés par surprise alors qu'ils s'apprêtaient à mener une patrouille de sécurisation. Une attaque «de type low-cost» perpétrée au petit matin dans le centre-ville de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), aux abords de la mairie et, surtout, à quelques centaines de mètres du siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de la Sous-direction antiterroriste (Sdat)…
Une fois encore, les symboles de la République ont été visés au cœur. Avec une incommensurable lâcheté et pour faire le plus de mal possible. Après l'attaque d'un fourgon de gendarmes sur les Champs-Élysées le 19 juin dernier, l'agression d'un policier au marteau sur le parvis de Notre-Dame de Paris quelques jours auparavant, l'assassinat par balles d'un de ses collègues sur la plus belle avenue du monde ou encore l'assaut d'un «kamikaze» de 39 ans qui voulait «mourir pour Allah» en tentant de tuer des militaires à Orly-Sud, les spécialistes de la lutte antiterroriste savaient que la vague sanglante ne pouvait s'arrêter. La tentative d'attentat aux cris d'«Allahou akbar»,samedi dernier au pied de la tour Eiffel, d'un homme de 19 ans se réclamant de Daech et interné lundi en psychiatrie, avait été ressentie comme un dernier coup de semonce dans la torpeur estivale.
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