07.08.2017 - Le Canada de 2017 toujours anti-francophones

Le 1er juillet dernier à Ottawa, l’esprit de la fête était au mea culpa. Dans un élan de bienveillance suspecte, le premier ministre Justin Trudeau a lancé : « Nous devons reconnaître les erreurs du passé, accepter nos responsabilités, et faire en sorte que chaque Canadien ait un avenir prometteur. » Il était question, à juste titre, des autochtones.

Le jour n’est pas venu où le Canada tiendra pareil langage à l’endroit des francophones. Au 200e du Dominion, peut-être, lorsque le projet de Durham se trouvera suffisamment achevé ?

En matière linguistique, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, dont on soulignait les 150 ans de son entrée en vigueur, aura surtout servi à protéger les écoles anglaises du Québec. Sachant que les autres provinces, toutes sans exception, adoptèrent entre 1870 et 1912 des lois bannissant le français de l’enseignement, et ce, pendant des décennies. Mais à quoi bon être rabat-joie alors que les francophones pourraient célébrer le Canada actuel ? Fort bien. Qu’en est-il donc aujourd’hui ?

Ecole Rose-des-Vents

Depuis des lunes, les parents de l’école primaire Rose-des-Vents à Vancouver étaient exaspérés de devoir se contenter d’une école faite de maisons mobiles raboutées, avec des classes mal insonorisées, souvent sans fenêtres et beaucoup plus petites que celles des écoles anglaises.

L’école n’a ni gymnase ni espace vert, trop peu de vestiaires, une bibliothèque minuscule et seulement neuf toilettes pour 350 enfants et les enseignants, alors que l’école a été conçue pour 200 élèves. La province semblait estimer que si les francophones n’aimaient pas leurs écoles vétustes, exiguës et lointaines, ils n’avaient qu’à aller à l’école anglaise, quitte à y être assimilés…

En mai 2010, les parents ont intenté une poursuite fondée sur la Charte canadienne. Parallèlement, le Conseil scolaire francophone lançait sa propre action concernant la vaste question du financement public de l’éducation en français. Débuta alors l’entêtement record du gouvernement provincial pour priver les 70 000 Franco-Colombiens d’un financement « juste et équitable ».

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