26.07.2017 - Un ex-employé de chez Coca-Cola parle : « ce que j’ai vu m’a horrifié »

Il y a quelques temps, Chris Hemmings travaillait encore pour l’une des multinationales les plus tentaculaires et puissantes du monde : Coca-Cola. Une entreprise qui va bien au-delà de la simple vente de boissons. Après avoir quitté son travail sous le poids des remords, il a décidé de livrer son témoignage, que chacun soit libre de juger.

Certains diront qu’il est bien trop convenu de casser du sucre sur le dos des grands noms comme Mcdo, Coca, Nestlé et autres multinationales de renom. Et pourtant, ceux-ci constituent les symboles forts d’un capitalisme industriel débridé où l’humain est dissous derrière la personne « morale » de l’entreprise cotée en bourse dont le seul but est d’accroitre la croissance de ses bénéfices pour le plus grand bonheur des actionnaires.

Là où les moyennes et petites entreprises vont généralement tenter de répondre à un besoin par une simple offre, les multinationales détiennent un pouvoir tel qu’elles tentent d’imposer leur marque dans les esprits, usant de tous les subterfuges possibles, du neuromarketing à des contrats d’exclusivité, en passant par la manipulation des études, au lobbying auprès des gouvernements jusqu’à l’accaparement des terres.

En tant qu’ex-employé de Coca-Cola, l’entreprise aux 3500 sous-marques de boissons à travers le monde, Chris Hemmings livre son témoignage sur le site d’information anglais The Independant. Celui-ci se penche particulièrement sur les moyens mis en œuvre par l’entreprise pour imposer sa marque partout où elle le peut, y compris au cœur des écoles quand cela est faisable, refusant évidemment d’admettre toute responsabilité vis à vis des problèmes de santé en expansion dans les pays où la malbouffe est devenue culturelle.

Il titre son pamphlet : « Coca-Cola payerait des experts de l’alimentation pour contrer les revendications concernant l’obésité ? Je ne suis pas surpris, ce que j’y ai vu m’a horrifié ! » Voici une traduction sommaire de son propos.

« Telle une canette trop secouée, l’indignation se répand désormais partout. Une enquête menée par The Times a dévoilé la façon dont Coca-Cola dépense des millions de dollars chaque année pour essayer deréfuter l’irréfutable. Franchement, quiconque est assez crédule pour croire aux «études» suggérant que cescannettes de sucre pétillantes ne font pas grossir est un idiot. Mais ce n’est pas le véritable problème ici. Le vrai problème, c’est ce que Coca-Cola fait jour après jour, et personne ne trouve rien à redire sur le sujet.

Quand on m’a offert mon tout premier job en 2009, c’était, à mon plus grand malheur, chez Coca-Cola Enterprises (une branche anglaise de Coca-Cola Company). J’étais un représentant des ventes sur le territoire. Avec une camionnette pleine à craquer de toutes les boissons que j’avais l’habitude d’avaler quand j’étais gamin (Fanta, Sprite, Capri Sun, et, bien sûr, l’arc en ciel de variétés de type Coke). Je partais donc joyeux avec l’objectif de vendre, vendre, vendre... Il ne fallut pas deux jours pour que mon enthousiasme soit complètement détruit.

Avec ma camionnette aux couleurs de la marque, je m’approchais de mon troisième magasin de la deuxième journée. Mon objectif était clair : faire connaissance avec mon client, apprendre à connaître leurs clients, luivendre tout ce dont il avait besoin et, enfin, lui vendre tout ce dont il n’avait pas besoin. En arrivant aux abords de la station d’essence, à ma grande consternation, je remarque un jeune garçon, sans doute pas plus vieux que quatorze ans.

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