Aux Jeux de la francophonie canadienne, à Moncton, impossible de se promener sans entendre des jeunes parler en anglais. Une tendance qui en surprend plusieurs.
Jessie Bélanger-Bisson, de la délégation du Québec, entend beaucoup de jeunes parler en anglais aux Jeux de la francophonie. « Quand les gens communiquent avec d’autres délégations, ils font l’effort de parler en français, mais quand tu croises une délégation qui se parle entre elle (sic), ils vont avoir tendance à retourner à leurs habitudes et à parler en anglais », explique-t-elle.
Un fait qui désole Gaston Létourneau, chef de mission de Terre-Neuve-et-Labrador.
Ce n’est pas normal. C’est de valeur qu’on entende de l’anglais parce que c’est les Jeux de la francophonie canadienne. C’est une question réelle, mais souvent on la pousse derrière nous et on ne veut pas y croire.
Gaston Létourneau, chef de mission de Terre-Neuve-et-Labrador
La présence des anglophones
Mais selon lui, c’est aussi important d’intégrer les anglophones. Sa délégation comprend beaucoup de jeunes anglophones en immersion. C’est une façon, pour Gaston Létourneau, de permettre aux francophones de Terre-Neuve-et-Labrador de former des équipes complètes et de pouvoir participer.
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