La classe politique canadienne se redécouvre un intérêt soudain pour la «question» autochtone. En partie sincère, mais c’est aussi en partie, si vous me permettez l’expression, un miroir politique aux alouettes.
Tout le monde aura remarqué qu’au 1er juillet, Fête du Canada et son 150eanniversaire comme fédération, le dossier des Premières Nations était au cœur de tous les discours. Incluant celui du premier ministre Justin Trudeau.
Au palier fédéral, cet «intérêt» n’a rien de nouveau. L’ex-premier ministre libéral Jean Chrétien fut lui-même ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien sous Pierre Elliott Trudeau.
Au fil des décennies, on ne compte pas non plus les commissions d’enquête sur le sujet. Y compris de nombreux volumineux rapports qui dorment paisiblement sur de lourdes tablettes à Ottawa.
Or, sous Justin Trudeau, on dénote néanmoins une résurgence marquée de la question autochtone.
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