Les Etats qui accusent le Qatar de soutenir le terrorisme ont transmis à Doha une liste de 13 demandes. Le Qatar a dix jours pour réduire ses liens avec l'Iran, fermer Al Jazeera, fermer une base militaire turque et payer une compensation financière.
Le Koweït, qui joue le rôle de médiateur dans la crise diplomatique opposant le Qatar à plusieurs pays, dont l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l'Egypte, a présenté à Doha une liste de 13 demandes formulées par ces Etats qui accusent le Qatar de parrainer le terrorisme international.
Selon l'agence Associated Press, qui affirme avoir obtenu une copie de la liste, le Qatar a dix jours pour se conformer à ces exigences, s'il souhaite une levée du blocus économique et politique qui lui a été imposé.
L'ultimatum exige, entre autres, l'abandon par Doha de liens de coopérations avec Téhéran (il est par exemple demandé au Qatar de mettre un terme à sa présence diplomatique en Iran), la fermeture de la base militaire où des troupes turques se trouvent stationnées, la fermeture de toutes les antennes internationales de sa puissante chaîne de télévision satellitaire Al Jazeera. Il est également demandé au Qatar de verser une compensation financière à l'Arabie saoudite, à l'Egypte, au Bahreïn et aux Emirats arabes unis pour son supposé soutien au terrorisme. Le montant de ladite somme n'a pas été précisé.
Les pays à l'origine du blocus exigent également que Doha abandonne ses liens supposés avec des organisations terroristes, comme les Frères musulmans, l'Etat islamique et al-Qaïda. La liste insiste également sur l'arrêt de tout soutien financier envers les groupes extrémistes désignés comme «terroristes» par les Etats-Unis.
De plus, les citoyens égyptiens, saoudiens, bahreïnis ou émiratis se trouvant au Qatar et qui sont accusés de terrorisme doivent être expulsés et livrés aux autorités de ces quatre pays.
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