23.06.2017 - « Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse... »

NDLR :  Cet article a été d’abord mis en ligne à l’occasion du 25e anniversaire de la déclaration solennelle de Robert Bourassa à l’Assemblée nNationale au lendemain de l’annonce du rejet de l’Accord du Lac Meech.

 

À deux jours de la Fête Nationale, il est opportun de rappeler aujourd’hui le 27e anniversaire de la déclaration que faisait Robert Bourassa, dernier véritable premier ministre Libéral québécois, au lendemain du rejet de l’accord du Lac Meech : « Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, le Québec est, aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement ».

 

Tout en nuances, fuyant l’hyperbole comme la peste, et toujours désireux de se ménager une porte de sortie « au cas où... », il fallait que le moment fût grave pour que Robert Bourassa abandonne sa retenue coutumière et reprenne à sa façon l’essentiel du message du Général de Gaulle au balcon de l’Hôtel de Ville de Montréal un soir de juillet 1967 lorsqu’il s’était écrié « Vive le Québec libre ! ».

 

Robert Bourassa, sans pour autant être indépendantiste, était un authentique Québécois. Il avait assumé pleinement l’identité québécoise que l’émergence de l’État du Québec s’était trouvée à proposer en échange aux Canadiens-français à la faveur de la Révolution tranquille.

 

On ne peut en dire autant d’aucun de ses successeurs Libéraux. Ni de l’éphémère, inodore, incolore et insipide Daniel Johnson Jr, ni de Jean Charest, le « Capitaine Canada » de funeste mémoire, et encore moins du premier ministre actuel, Philippe Couillard, appliqué à éradiquer furieusement, et avec un acharnement pathologique que sa formation professionnelle devrait pourtant lui permettre d’auto-diagnostiquer, jusqu’à la dernière trace de la Révolution tranquille.

 

Ils n’étaient et ne sont même plus véritablement Libéraux. Ce sont des néo-libéraux sans foi ni loi, sans feu ni lieu. Des citoyens de partout et de nulle part qui ne jurent que par le marché et qui lui ont prêté obédience.

 

Pensez-y bien ! La dernière trace, c’est Nous...

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