Les critiques s'accumulent sur l'enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées à moins d'une semaine des premières audiences.
À l'exaspération des familles, s'ajoutent des tensions internes. Selon nos sources, les cinq commissaires auraient de la difficulté à s'entendre sur la façon de procéder.
La commissaire québécoise, Michèle Audette, reconnaît que les «gens ont beaucoup de pression sur les épaules» à cause de leur mandat «unique, particulier et intense», mais ajoute ne pas sentir de tensions dans l'équipe.
«Oui, des fois, il y a des petites étincelles, des petits débats d'idées ou de valeurs qu'on a ici entre commissaires, mais toujours dans un esprit de bien faire», a affirmé Michèle Audette en entrevue à La Presse canadienne, soulignant que les employés font «tout pour que ça avance».
En début de semaine, des familles de victimes ont menacé de boycotter les travaux de la commission lors d'une conférence de presse à Ottawa.
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