Les renforts apportés aux sinistrés par les Forces armées canadiennes (FAC) pourraient s'accompagner pour la première fois d'une facture pour le gouvernement du Québec et les municipalités touchées.
Jamais le Québec n'a dû défrayer une partie de la note lorsqu'il a fait appel aux FAC, indique Alexandra Paré, porte-parole au ministère québécois de la Sécurité publique. Ni lors des inondations du Richelieu (2011), ni lors de la crise du verglas (1998), ni lors du déluge du Saguenay (1996) ou encore de la crise d'Oka (1990).
Mais, à l'été 2012, aux prises avec des compressions budgétaires, le ministère de la Défense a discrètement révisé ses politiques. Il a alors décidé «d'exercer son pouvoir de récupérer des coûts découlant du soutien fourni», avait expliqué une porte-parole à La Presse. Elle disait qu'Ottawa cherchait «de nouveaux moyens d'optimiser chaque dollar dans le portefeuille de la Défense».
Lundi, l'attaché de presse du ministre fédéral de la Sécurité publique Ralph Goodale n'a pas écarté cette possibilité technique. «Nous sommes conscients qu'il y aura des frais associés à l'aide fournie par les FAC au Québec et le gouvernement déterminera le mécanisme le plus approprié pour supporter ces coûts en temps opportun», a fait savoir Scott Bardsley au Soleil par courriel.
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