20.04.2017 - A Pékin, une « Ecole de la gouvernance globale » pour la formation des futurs agents de l’hégémonie chinoise

S’il fallait une nouvelle illustration de l’incompatibilité entre mondialisation et démocratie, l’ouverture d’une Ecole de la gouvernance globale par la Chine communiste figurerait en tête de gondole. Le régime en place à Pékin, auteur dans un passé récent des plus vastes assassinats de masse de l’histoire humaine, entend former les dirigeants qu’il placera dans ce système de « gouvernance globale » dont il s’est fait le plus zélé promoteur. L’agence Xinhua, organe de propagande autant que d’espionnage, explique que cette section de l’Université des Etudes étrangères de Pékin « formerait des professionnels polyglottes dotés d’une vision globale et d’une compétence en communication interculturelle ». Dirigée par le parti communiste, cette Ecole de la gouvernance globale financera les recherches sur les institutions globalistes telles que les Nations unies, le FMI, la Banque Mondiale, explique le président de l’université, Peng Long. Pékin pourra ainsi déléguer auprès de ces organes supranationaux de zélés serviteurs du parti communiste et de ses prétentions hégémoniques.
 

L’entrisme forcené de la Chine dans les services de l’ONU désormais soutenu par la formation d’agents spécialisés

 
D’ores et déjà, Pékin pratique un entrisme forcené dans les institutions internationales. Ses diplomates ont pris la tête de l’UNIDO, l’agence de développement industriel de l’ONU, qui favorise le transfert de technologie depuis les pays occidentaux vers la Chine, toujours regardée comme un pays en voie de développement à « aider ». Ils dirigent aussi l’Union internationale des télécommunications (ITU) que les globalistes espèrent voir contrôler internet, ainsi que les agences onusiennes de la santé, de l’aviation civile, des affaires sociales et économiques.
 
Pékin, qui dispose d’un siège permanent au Conseil de sécurité avec droit de veto, volé à la Chine nationaliste qui en disposait légitimement à l’origine, a aussi obtenu un siège au très controversé Conseil des Nations unies pour les droits de l’homme, une honte au regard de la brutalité du régime. Elle fournit le plus gros contingent aux « forces de maintien de la paix » de l’ONU. Avec les « Nouvelles Routes de la Soie » (One Belt, One Road), ses trains de conteneurs traversant l’Eurasie de part en part et ses bateaux ralliant l’Afrique, la Chine compte doubler son influence politique par sa maîtrise mondiale du commerce.

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