29.03.2017 - Cambodge : la culture bouddhiste comme recours

Rencontre avec Heng MonyChenda, l'ancien bonze devenu père de l'une des rares ONG khmères, Buddhism for Development (BFD).

Je souhaiterais vous parler aujourd’hui d’une rencontre. Un homme croisé sur les routes du Cambodge qui a eu une intuition merveilleuse pour reconstruire son pays. C’était en 1989. À l’époque Heng MonyChenda était officier dans le Front de libération national khmer (FLNPK) et avait la charge d’une zone du camp de réfugiés Site 2. Aux premières loges, il voyait l’ampleur de la catastrophe et le traumatisme duquel allait devoir se relever son pays. C’est dans ce contexte qu’Yves Meaudre et MonyChenda ont fait connaissance. Animé du même désir de paix et d’entraide, le premier développait les parrainages de réfugiés quand le second décidait de revêtir la robe safran des bonzes [les moines bouddhistes, ndlr]  et d’embrasser la cause de la sagesse. MonyChenda s’est patiemment formé allant jusqu’à Harvard, convaincu que c’est par la culture bouddhiste que son pays pourrait se retrouver, panser les plaies du passé, retrouver une unité et offrir un avenir serein à tous les descendants des victimes et bourreaux d’un des génocides les plus terribles du XXe siècle. Un tiers de la population a été éradiqué par les Khmers rouges. Comment se relever ?

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