L’auteur du sanglant attentat de Westminster à Londres mercredi n’était pas quelque imam salafiste, mais un homme d’une cinquantaine d’années, métis né de mère blanche et de père noir dans le Kent en Angleterre, doué pour le football, très aimé de ses camarades d’école dans les années 1970. Adrian Elms a eu un parcours chaotique et violent, que la presse britannique attribue au « racisme » dont il aurait été victime. Mais sa vie de famille n’est pas moins compliquée : pendant ses années d’école, il se fait appeler Adrian Ajao, du nom de son beau-père. Pourquoi ne pas le présenter comme victime de la recomposition familiale ?
Quoiqu’il en soit, lorsqu’on le retrouve en 2017 au volant d’une voiture folle sur un pont de Londres, cherchant à tuer et blesser le plus possible de personnes avant de poignarder à mort un policier de garde devant le Parlement, et de se faire descendre à son tour, il a changé de nom. Khalid Masood est un converti : un converti à l’islam, facteur déterminant dans son parcours que les autorités policières n’avaient pas jugé suffisamment inquiétant pour le soumettre à une quelconque surveillance.
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