Londres a été visée le 22 mars par une attaque qui a fait au moins trois morts devant le palais de Westminster. Qualifiée d’acte terroriste par les autorités, elle n’a pu être évitée malgré les nombreuses mesures prises ces derniers mois.
«Un attentat est très probable, c’est une question de "quand" et non de "si".» Nous sommes en juillet 2016. Quelques jours après la terrible attaque de Nice, Bernard Hogan-Howe, chef de Scotland Yard, explique que le Royaume-Uni est plus que jamais sous la menace d’un attentat.
C’est toujours la même rengaine. Un même schéma morbide qui se répète. Malgré une volée de mesures et un renforcement des protocoles de sécurité, le 22 mars, une attaque qualifiée de «terroriste» par les autorités a fait plusieurs victimes devant le parlement britannique, à Londres. Comme en France, en Belgique, en Allemagne, les niveaux d’alertes élevés, les militaires dans les rues, les outils supplémentaires du renseignement et autres moyens de défense n’ont pu empêcher l’attaque.
Recrutements d’espions et déploiement de policiers
En août 2014, le Royaume-Uni décidait de fixer le niveau d’alerte terroriste à «grave», le quatrième niveau sur une échelle qui en compte cinq. Après les attentats de novembre 2015 en France, la police avait annoncé le déploiement de 600 policiers armés supplémentaires à Londres, portant leur nombre à 2 800. Ce qui n’avait pas évité, le 6 décembre 2015, au métro de la capitale d’être le théâtre d’une attaque. Un homme avait tranché la gorge d’un passager en criant : «C’est pour la Syrie !»
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