L’interception de chasseurs israéliens par les missiles syriens dans le ciel d'Israël est porteuse de messages importants dans une période sensible : les tentatives d’Israël visant à restreindre l’alliance de Damas avec le Hezbollah et l’Iran seront ripostées par le langage de feu, ce qui donnera le jour à une nouvelle équation dans le ciel syrien.
La récente agression israélienne contre la Syrie lors de laquelle l’aviation israélienne a visé des positions militaires aux alentours de l’aéroport militaire de T4 à Palmyre a évolué le processus des agressions israéliennes pour les deux raisons suivantes :
Primo, la nature des positions syriennes attaquées par Israël. D’une part, elles sont situées dans la profondeur du territoire syrien et constituent l’un des plus importants points de combat actifs et de l’autre, un nombre d’effectifs et de chasseurs russes y sont déployés.
Secundo, la riposte cinglante de Damas aux attaques israéliennes, en se servant des missiles S-200 récemment réparés à l’aide de la Russie, peu après la visite du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à Moscou, mérite réflexion.
Il est à noter que lors de son déplacement à Moscou, Netanyahu n’a pas pu arracher des garanties à la Russie concernant le rôle du Hezbollah et de l’Iran en Syrie.
Le point qui mérite réflexion c’est que la visite ratée de Netanyahu à Moscou et les raids aériens de Tel-Aviv contre des positions de l’armée syrienne où la Russie a beaucoup d’influence témoignent du fait que l’agression israélienne et la réplique directe de la Syrie ne doivent pas être évaluées loin des hauts et des bas que connaissent les relations Moscou/Tel-Aviv.
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