26.02.2017 - « Si vous ne croyez pas à l’égalité homme-femme, vous n’êtes pas le bienvenu au Québec »

La CAQ souhaite préserver la langue et les "valeurs communes" québécoises (Note du bonnet : Parle t-on de valeurs ancestrales du Québec ou de valeurs du libéralisme libertaire, fruit du Capital ?)

Le chef caquiste souhaiterait le contrôle du programme de réunification familiale par le Québec afin d’imposer des restrictions plus sévères que le fédéral

Le chef caquiste, François Legault, veut mettre la main sur le programme de réunification familiale — actuellement entre les mains du gouvernement fédéral —, et en resserrer l’accès afin de préserver la langue et les valeurs communes au Québec.

En 2015, plus de 10 000 personnes ont rejoint un membre de leur famille — un époux, un enfant, un parent, un grand-parent… — déjà installé au Québec en vertu du programme de réunification familiale. « C’est rendu que ce ne sont plus juste les enfants puis les parents, ce sont les mononcles, les matantes, les cousins… Ça rentre, puis “zéro condition”. Puis, la majorité ne parle pas français », déplore M. Legault dans une table éditoriale avec Le Devoir.

L’ex-ministre péquiste, qui jure la main sur le coeur s’être « réconcilié avec le Canada », revendiquera les pouvoirs échappant toujours au Québec en matière d’immigration, c’est-à-dire ceux qui concernent la réunification familiale et l’accueil de réfugiés. « Je suis convaincu qu’on va y arriver », dit-il, optimiste.

Conditions

D’ici là, le numéro un de la Coalition avenir Québec plaide en faveur de l’établissement de nouvelles « conditions » préalables à la délivrance d’un permis de résidence permanente, dont, en tête de liste, l’« apprentissage » de la langue française. « C’est une clé, ça », souligne-t-il.

M. Legault réitère sa volonté d’assujettir « tous les nouveaux arrivants » à la fois à un « test de français » et à un « test de valeurs », même s’il convient qu’il suffira à un individu ayant en horreur l’égalité homme-femme par exemple de « tricher » pour mettre la main sur un certificat de sélection du Québec. « On envoie un signal : “Si vous ne croyez pas à l’égalité homme-femme, vous n’êtes pas le bienvenu au Québec.” On va le dire clairement comme ça. Mais, effectivement, il n’y a pas de moyen — ce n’est pas comme un test de français — [de]s’assurer que la personne croit à l’égalité homme-femme », concède-t-il.

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