25.02.2017 - Crucifix supprimé dans l’Hôpital du Saint-Sacrement de Québec

Note du Bonnet : Les "illuminés du Québec" (titre d'un de nos prochains articles) qui ont imposé la laïcité, religion d'état et arme du Capital, fait encore des ravages. La révolution anticléricale est encore en marche. Quelle sera la prochaine étape ? Les adorateurs de l'Être suprême demanderont le retrait du "Saint" dans le nom de l'hôpital ?

Malgré les protestations, l’administration de l’Hôpital du Saint-Sacrement à Québec maintient sa décision de supprimer le Crucifix de son hall d’entrée. Il y était depuis la création de cet hôpital…

« Il n’y a pas de changement dans notre décision et le crucifix sera retourné à la communauté religieuse », a soutenu jeudi la porte-parole de l’établissement, Pascale St-Pierre. La sortie publique de la ministre [de la Justice] Stéphanie Vallée, qui a précisé que son projet de loi sur la neutralité de l’État protège le patrimoine religieux du Québec, n’a pas fait bouger la direction de l’Hôpital. « Le projet de loi 62 n’empêche aucunement aux institutions de conserver au sein de leurs murs des éléments patrimoniaux, au contraire », a-t-elle insisté. On ne reverra pas pour autant le Christ en croix qui était accroché au mur depuis la fondation de l’hôpital, en 1927. Le CHU de Québec dit avoir basé sa réflexion sur la décision de la Cour suprême du Canada, qui a mis fin aux prières du maire Jean Tremblay durant les séances du Conseil municipal de Saguenay. L’évêque auxiliaire du diocèse de Québec, Marc Pelchat, cachait mal sa déception. « On ne s’attend pas de nous à ce qu’on donne des leçons aux institutions publiques qui sont non confessionnelles, mais cette institution est quand même un héritage de notre histoire religieuse, un hôpital qui s’appelle “Saint-Sacrement”, fondé par la communauté des Sœurs de la charité ». Selon lui, la loi n’obligeait pas l’établissement à bannir ce crucifix. Marc Pelchat estime qu’on ne peut effacer le passé et espère encore une volte-face de la direction. « On souhaite qu’ils révisent leur façon de faire, qu’ils réfléchissent à la question. Ils voient bien qu’il y a un tollé, beaucoup de réactions dans la population, il y a peut-être d’autres façons de traiter la question que de simplement retirer le crucifix », insiste l’homme d’Église, en entrevue avec notre Bureau parlementaire. Il suggère d’accompagner le crucifix d’un panneau interprétatif précisant le caractère historique et patrimonial du symbole.


Source : christianophobie.fr

Commentaires   

 
0 #3 LBDP 26-02-2017 08:43
@Christian Barthélemy
C'est là où les politiciens sont en contradiction au Québec. Ils veulent appliquer la laïcité tout en faisant promotion du multiculturalis me (quoique la laïcité est inconnue pour Trudeau)
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0 #2 Christian Barthélemy 26-02-2017 08:43
La laïcité ou la dhimmitude imposée par Justin Trudeau. Une seule riposte : virez-le !
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0 #1 Ray Y. Adamson 26-02-2017 08:42
La porte-parole de l'hopital Pascal St-Pierre devrait enlever le "St" de son nom. Il faut être cohérents...
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