Des candidats à la direction du Parti conservateur partagent l'inquiétude de l'ancien chef du Parti réformiste, Preston Manning, quant au danger d'importer au Canada un discours populiste à la Donald Trump.
À l'issue d'un autre débat à la chefferie, vendredi, certains des 14 candidats ont prévenu qu'il pourrait être périlleux et néfaste pour le parti de reprendre ce type de rhétorique.
«C'est clair, je pense que c'est un grand défi pour tous les politiciens, pour tous les candidats dans cette course», a affirmé en point de presse le député Michael Chong.
«On a une responsabilité d'utiliser nos positions d'une manière constructive et pas de proposer des choses qui donnent plus de peur et de haine dans la population», a ajouté l'élu ontarien.
Le doyen des candidats, Deepak Obhrai, a pour sa part affirmé que ceux qui briguent la direction du parti devaient faire bien attention de ne pas donner des munitions aux libéraux en faisant campagne avec des propos teintés d'intolérance.
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