Tout le monde a pu voir les malaises évidents qui existaient, aussi bien du côté de Justin Trudeau, que de Donald Trump, lors de leur entretien à la Maison Blanche, à Washington.

On pourrait tout autant se demander ce que le nouveau conseiller spécial dePhilippe Couillard, en matière de renégociation de l'ALÉNA, soitRaymond Bachand, fera au juste face aux négociations à venir sur cette question, sinon que d'agir comme " plante de service ". Une plante de service qui risque, de surcroît, de coûter cher.

Vous me trouvez sévère, notamment en ce qui concerne l'arrivée de Raymond Bachand.

Moi, je ne trouve pas. Que fera-t-il en tant que nouveau lobbyiste en chef pour le gouvernement du Québec ? Pour sûr, et à partir de maintenant, il passera probablement beaucoup de temps à justifier sa rémunération (plus de 100 000$, si on ajoute ses frais de déplacement qui seront sûrement assez importants, plus ses autres comptes de dépense), mais il faudrait en même temps se rappeler que le Québec, en ce domaine, n'a aucun pouvoir et que c'est Ottawa qui tirera toutes les ficelles dans ce dossier et décidera également de ce qui sera ultimement bon pour eux, et pour nous, sans qu'on ait vraiment un seul mot à dire. Cela fait partie des aléas reliés au fait de continuer d'appartenir à ce beau pays...

Raymond Bachand ne risque pas d'être plus utile au Québec que le fut Pierre-Marc Johnson dans cet autre dossier que fut les négociations pour un nouveau traité de libre-échange entre le Canada et l'Europe.

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